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15 novembre 2012

L'INCONSCIENCE DE LA CONSCIENCE

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L'INCONSCIENCE DE LA CONSCIENCE

 

A travers cet article, j'aimerais vous faire découvrir le véritable rôle de l'inconscient tel qu'il se dévoile depuis quelques années dans les recherches en sciences cognitives.

Jusqu'alors, on connaissait l'importance de l'inconscient à travers les travaux de Freud qui en dressait un portrait relativement obscur et limité. D'après lui c'est de là que viennent nos refoulements qui engendrent la majorité des pathologies psychologiques. Quant à la conscience, elle représente pour une grande majorité de gens, le siège de la raison et de l'intelligence active. Cette notion de conscientisation élevée au rang de supériorité sur tout le vivant, était jusqu'à maintenant une base de référence pour comprendre et expliquer le monde.

Or, plus on avance dans le domaine des neurosciences, plus on se rend compte que cette conscience à l'origine de l'intelligence, n'aurait en fait qu'un rôle assez mineur dans le fonctionnement du cerveau. Au delà de toute attente, on s'est aperçu que c'est l'inconscient qui fait environ 90 % de tout le travail du cerveau et non l'activité consciente.

Voici comment:

- Il traite toutes les informations qui passent par nos organes des sens. Un travail que notre conscience ne pourrait pas assurer sinon nous ne ferions presque plus rien d'autre et serions constamment épuisés.

- Il fait le tri parmi les tonnes d'informations qu'il reçoit pour ne garder que le plus important.

il prend à notre insu, toutes les décisions découlant de ce traitement d'information, avant que vienne à notre conscience la simple envie d'y réfléchir.

- Son pouvoir décisionnaire est tel qu'il s'exerce sur pratiquement tout.

- C'est dans le choix d'un ou d'une partenaire que ce pouvoir de décision est le plus fort, et ce malgré toute les listes d'idéaux que nous pourrions dresser.

- Il gère absolument tous nos gestes automatiques, (que l'on en soit conscient ou pas) ce qui nous permet de vivre et d'agir avec aisance quotidiennement dans toutes nos tâches. C'est dailleurs pour cette raison que nous avons des habitudes assez difficiles à modifier.

- C'est aussi lui qui a une idée avant même que nous y pensions ou que nous fassions des choix qui découlent d'une réflexion.

- C'est encore l'inconscient qui modélise notre vision du monde, qui nous en donne une représentation et qui fait une simulation de la réalité qu'il recrée chaque matin au réveil.

- Notre perception du monde étant lacunaire, c'est lui qui sans cesse reconstitue les pièces manquantes du puzzle, sinon nous ne pourrions pas continuer à avancer.

- On ne voit quelque chose que si notre inconscient nous le montre, sinon ce sont des pans entiers de la réalités qui nous sont occultés, notamment quand la conscience se concentre sur quelque chose.

-Nous sommes les marionnettes de notre inconscient car même lorsque nous décidons de changer quelque chose en nous c'est notre inconscient qui nous l'a dicté.

Mais alors à quoi sert la conscience me direz-vous?

La conscience sert à nous montrer des choses importantes ou inédites auxquelles nous consacrer. Toute réflexion qui en découle fait partie d'un processus de prise de conscience désiré par l'inconscient, alors qu'il a déjà préalablement fait ses choix et fixé ses priorités. Des décisions auxquelles nous devons la plupart du temps nous plier.

La conscience n'a ni l'énergie, ni la capacité d'analyse, ni la qualité de raisonnement logique de l'inconscient et encore moins la faculté d'être objective dans les prises de décision.

Les découvertes en physique quantique ont sérieusement remise en cause la notion de réalité. Il semblerait que notre vision du monde ait été jusqu’alors très limitée au regard de son amplitude réelle. Certainesdécouvertes laissent à supposer que notre réalité intérieure serait plus réelle que le monde extérieur. Cela vient du fait que tout ce que nous percevons du monde passe invariablement par le filtre de notre cerveau. En quelque sorte, notre vision de la réalité s'apparente au circuit ferméd'un système d'exploitation informatique. Le propos n'est pas de dire que le monde extérieur n'existe pas, il est bien là. C'est juste que nous nel'avons jamais visité dans sa propre réalité puisque nous vivons à l'intérieur de nos têtes. Et comme la boite crânienne est fermée, la seule manière de recevoir de l'information du monde extérieur passe par lesorganes des sens, la mémoire ou la connaissance qui sont autant de filtres qui nous empêchent de prendre toute la mesure de ce qui nous entoure. 

C'est pourquoi des scientifiques de diverses spécialisations tentent d'établir un consensus scientifique qui définirait " la conscience " en tant que facteur théorique. Un vrai casse tête qui, une fois résolu, devrait permettre l'envol de découvertes majeures qui ne manqueront pas d'élargir notre champs de conscience et notre connaissance du monde

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Commentaires
P
L'inconscient occupe sûrement plus de 90% de l'activité cérébrale. Il comprend 1) des mémoires génétiques innées, 2) des mémoires et expériences acquises durant la vie; et 3) des influences externes qui ne sont pas sensorielles et conscientes: des influences physiques électromagnétiques et géobiologiques, des informations naturelles de la biosphère, et les influences "télépathiques" des champs morphiques de Sheldrake correspondant à l'inconscient collectif humain de Jung.<br /> <br /> <br /> <br /> La question concerne plutôt le rôle de la conscience. Je ne partage pas l'avis des neurosciences selon lesquelles la conscience serait complètement déterminée par l'inconscient et par des auto-régulations cybernétiques comme nos ordinateurs. Le cerveau comme tout système complexe (selon la théorie des chaos), fonctionne par auto-organisation. Celle-ci fonctionne en réseau et comme l'intrication quantique, par corrélations de longue portée.<br /> <br /> <br /> <br /> Selon les sciences cognitives modernes (J. Piaget, F. Varela), la connaissance "émerge" comme tiers inclus, de l'interaction entre le sujet et l'objet. C'est un événement, une interférence qui laisse une trace, une mémoire. La conscience ou pensée consciente ne serait donc qu'une suite continue d'interférences d'objets de mémoire entre eux ou avec des objets sensoriels de l'environnement.<br /> <br /> <br /> <br /> En cherchant à mieux me documenter sur l'inconscient et la neuroscience, je suis tombé sur cet article qui explique bien ce que je pense aussi.<br /> <br /> http://www.cunimb.com/francois/Font-Romeu.pdf<br /> <br /> Sauf qu'à l'inverse de la physique quantique et relativiste, je considère, selon la conception de la "structure ondulatoire de la matière" que le réel n'est pas la mesure mais la fonction d'onde, ce qui dissipe bien des paradoxes, malentendus et embrouilles apparents tels que particule/onde, effondrement de la fonction d'onde, univers multiple et la croyance que l'observateur ou expérimentateur crée le réel.<br /> <br /> En effet la mesure n'est qu'un cliché, un instantané du réel. Lorsque je vois un oiseau voler et que je prends une photo, ce n'est pas la photo que je considère comme le réel, mais le vol de l'oiseau. Le réel est un devenir permanent.
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